A propos

Il existe une écriture plus vaste que celle qui s’écrit sur une page : celle que nous façonnons à chaque instant par nos paroles, nos mouvements, nos pensées, nos respirations, notre présence. L’Histoire de notre monde s‘écrit, telle est l’expression fréquemment utilisée. Cette Histoire ne se construit pas uniquement avec de grands événements mais se construit aussi par l’agir et la présence de chacun, à tout moment.

C’est ce travail de l’instant que Ludovic Pessin cherche à capter et dont il fait trace et mémoire en un geste. Ce travail se décline à ce jour à travers trois séries : Traces (2020) – Ecritures (2022) – Propagations (2024).

Ce travail s’opère depuis son origine directement avec la main, sans aucun autre outil. Les premières traces sont nées d’un simple mouvement de la main, du bras, du corps. Il n’a jamais quitté ce processus à la fois archaïque et universel, simple et singulier. Son geste évolue et se façonne tenant en main la mémoire des travaux passés.

Ce travail a démarré en 2020 avec la série des Traces qui questionnait la notion de présence, chaque trace étant nourrie de l’histoire de celles qui la précédaient et posait le sujet de l’origine. Les Traces se sont transformées au fil du temps en Ecritures, calligraphies « a-sens », si ce n’est celle de l’expression du corps dans l’instant. Le geste est parfois fulgurant, parfois lent. L’instant est saisi par la peinture. L’écriture s’installe, matérialisée par ce geste et l’énergie qu’il porte. C’est à ce niveau qu’il situe toute écriture, dans la sincérité et l’énergie du geste.

Depuis 2024 il travaille parallèlement la série des Propagations, enjeu majeur de l’écriture et du vivant. La main investit la toile de manière aléatoire, chaque trace posée est reliée à l’autre et se propage de manière organique, le silence tenant toujours sa place.

Son travail se développe sur plusieurs types de supports (toile, papier, acier brossé) chacun impactant le geste qui se répète à chaque fois, gardant en mémoire les travaux précédents et n’offrant jamais la possibilité de recréer à l’identique. Seule la couleur de son travail est immuable.

Son travail fait l’objet d’expositions et de performances en public. Sa dernière performance a été réalisée au Palais des Beaux-arts de Lille en mars 2025 avec une Ecriture de 10 mètres sur aluminium brossé. 

De par la diversité de son parcours professionnel, il intervient aussi en entreprise, se servant de son processus de création comme prétexte à échanges autour du thème de la réinvention. Il a mené plusieurs collaborations avec des musées comme Le Palais de Beaux Arts de Lillle, le Louvre-Lens et le LAM. 

 Il ouvre son travail actuellement avec un projet autour du geste en collaboration avec Emily Robinson, violoncelliste de l’ensemble de musique baroque – Le Concert d’Astrée. 

Son atelier est en métropole lilloise.

Dossier de présentation : https://drive.google.com/file/d/1rzsE0-qmHCqcA67ThCneziKMQekqVlOk/view?usp=sharing

En savoir plus : interview avec Cécile Tauvel de Maison Lacmé : https://maison-lacme.fr/processus-creatif-lart-de-la-reinvention-avec-ludovic-pessin/

Catalogue  » De la trace à l’écriture  » – 2017 /2023

ludovicpessin@gmail.com /  +33 (0)7 77 26 67 07